Ojos del Salado

Ojos del Salado

5 mars 2023, je prends la route du nord depuis Santiago. Destination : Volcan Ojos del Salado. Au fond de moi, je pressentais déjà que cette ascension du plus haut volcan au monde allait changer ma vie. Du haut de ses 6 893 mètres, le deuxième plus haut sommet d’Amérique du Sud m’interpelait depuis mon arrivée au Chili il y a huit ans, alors que j’ai commencé à pratiquer l’alpinisme.Nous voilà donc sur la route du nord, Diego et moi, mon fidèle partenaire d’aventure, direction La Serena, une petite ville côtière. Nous allions rejoindre le reste de notre cordée pour l’expédition, les « Cumbres literarias », des montagnards poètes qui parcourent les hauts sommets du Chili afin d’y déposer des plaques gravées de poésies de Gabriela Mistrale, poète symbolique au Chili.Ça se fait très vite. J’ai à peine eu le temps de me protéger et paf ! Le choc. On frappe un panneau sur le bord de la route à 140 km/h, je reçois le rétroviseur en plein visage, mon corps est enseveli de vitre. J’ai le visage ensanglanté et on est à une heure de La Serena. « Todo bien ? », « Todo bien ». On sort. Ça ne peut pas s’arrêter ici, je me dis, c’est irréel ! Et l’ascension ? Adrénaline et instinct de survie, je me sens paisible, tout va bien. La voiture peut encore rouler, même s’il manque presqu’un côté. On décide de continuer la route, on est presqu’arrivés. Je ne comprends toujours pas ce qui vient de se passer. Est-ce un signe ? Devrait-on rebrousser chemin ? Ai-je fait une commotion ? Serai-je capable de faire l’ascension ?

Arrivés à destination, on constate qu’à part des lésions superficielles au visage et un œil au beurre noir, tout va bien. Diego, lui, n’a rien. Ça nous amène à réfléchir à la prudence en montagne. On a tendance à se croire invincibles, on repousse souvent nos limites, d’où l’importance d’être attentifs aux signes précurseurs d’accidents et d’écouter notre corps. On était fatigués, Diego s’est endormi au volant. En montagne, si l’on n’est pas attentifs aux signes, ce peut être fatal. Vamos con todo, on est alertes, confiants et surtout, déterminés. On s’entraîne depuis deux ans pour cette ascension.

Le lendemain, on prend la route avec l’équipe complète. On est cinq : les poètes et nous. On amène avec nous six bidons de 30 litres d’eau, trois bidons d’essence, car où l’on va, dans le désert d’Atacama, le mot le dit - c’est désertique, et ce, sans tous les sens du terme. Perdu. Personne n’y vit. Pas de village. Pas de dépanneur. Pas d’essence, encore moins d’eau. Si l’on oublie quelque chose, tant pis. Il n’y a pas de gardes-parcs ou un hôpital près - rien. C’est le DÉSERT. Il y a juste des volcans, des flamants roses et une route pour traverser la frontière vers l’Argentine. Si on a de la chance, on ne sera pas les seuls sur la montagne le jour de l’ascension. On se fera peut-être des amis.L’air humide de la côte laisse tranquillement place à la sécheresse et les paysages défilent, laissant place aux montagnes rocheuses avec des teintes de jaune, rose, vert, violet, brun, selon les sédiments. C’est à couper le souffle. Des montagnes multicolores. Pas d’arbres. Seulement de la « paja brava », de la « paille brave », car il faut être fait fort pour survivre au désert le plus sec au monde ! Le plus haut volcan du monde, dans le désert le plus aride du monde… Ça sonne un peu extrême, non ? Pourtant, huit heures plus tard, on arrive à Laguna Santa Rosa, 3762 mètres d’altitude. On devra s’acclimater lentement, pour faire l’ascension au jour 10, tel que recommandé. Afin de pouvoir s’adapter en altitude dû au manque d’oxygène, le corps produira plus de globules rouges. Ces globules, maintenant en plus grand nombre, pourront attraper plus de molécules d’oxygène. Chimie 101. On prend également des petites pilules qui nous aident à contrer les effets de l’altitude : maux de tête, vomissements, fatigue, etc.On est mardi matin, on se réveille sur vue époustouflante des flamants roses habitant le lac. C’est paradisiaque. Il n’y a que nous, au camping, et deux jeunes qui y travaillent. On prend le temps de cuisiner du quinoa et du thon (dont j’ai d’ailleurs une écœurantite depuis, vous comprendrez pourquoi), d’organiser notre matériel, de planifier la route. On part le soir pour Laguna Verde, à 4 328 mètres d’altitude, où on restera trois nuits. Au revoir les flamants roses, les seuls animaux qu’on aura vus de l’aventure. On arrive pour le coucher du soleil à Laguna Verde, où on installe notre campement de base. Je commence à avoir mal au ventre, crise de gluten. Pas facile être cœliaque au Chili ! La veille du départ, je fais une indigestion après avoir mangé dans un restaurant et ces douleurs seront présentes tout au long du voyage. Yep !Mercredi matin, on fait le tour de la Laguna Verde pour s’acclimater. Ça n’a pas l’air si long, qu’on se dit. Par chance, on aura même le temps au retour d’aller dans les thermes naturelles, alimentées par les nappes phréatiques volcaniques. L’altitude avait peut-être déjà altéré notre perception, car c’est 22 kilomètres et sept heures plus tard qu’on est de retour au base camp. Tu parles d’une petite acclimatation ! Les thermes, ça sera pour demain, les gars ! Pendant que Diego cuisine notre repas par excellence, q _ i _ _ a avec du t_ o_ , j’envoyais un message à ma mère et mon amoureux à l’aide de mon Inreach, de Garmin. Petit appareil satellital, bien entendu parce qu’il n’y a pas de réseau là-bas. Pour 10 jours, déconnexion totale. Le seul message du jour : ma mère qui nous envoie les prévisions météorologiques actualisées, pour nous aider dans notre planification. Bien que ça ait l’air techno pis toute, je dois chercher le signal comme Phénomène Raven pendant de longues minutes en levant les bras vers le ciel. Les prévisions indiquent une fenêtre de beau temps le lundi. À partir de mardi, il y a des risques de tempête et des vents violents. On est mercredi. On avait prévu faire l’ascension, genre… Mercredi prochain. La faire lundi, ça veut dire qu’on ne serait pas acclimatés au maximum et ça presse un peu les plans. Chicos, il va falloir monter lundi. Ils continuent de se marrer dans les thermes. Chicos, lundi, c’est notre fenêtre de beau temps. On monte lundi. Les quatre me regardent, pas sûrs, et continuent à patauger. On en reparlera demain.Jeudi, réveil à cinq heures, direction Volcan San Francisco. 6 100 mètres d’altitude. Vraie acclimatation. En plus, c’est mon anniversaire ! La région qui s’appelle la Puna de Atacama (« Puna » est également le terme utilisé pour le malaise de l’altitude) regroupe une quarantaine de volcans, la plupart endormis, et beaucoup d’entre eux dépassent les 6 000 mètres. Les gars en ont déjà fait l’ascension de quelques-uns ; moi, ce sera mon premier 6 000 mètres. Mon record date de l’an dernier, au volcan San José de 5 900 mètres. L’ascension est aride, il fait frais, on enlève nos couches une heure à la fois. Le sentier, peu facile à distinguer, est constitué de petites pierres. Ça glisse. On perd un peu le sentier, on regarde le GPS, on va droit vers le haut et on suit le chemin du cratère. Pas besoin de crampons, ni de piolet, ni de cordes, car il n’y a pas de glace ou trop de neige. Juste un peu au sommet. C’est un défi de taille au niveau physique, car la pente est ardue et surtout, l’effet de l’altitude est présent. On respire lentement, on marche à petits pas. Lentement, mais sûrement. On porte notre casque, afin de se protéger des pierres qui pourraient débouler. Six heures plus tard, je commence à trouver ça difficile, mon corps est exténué et les efforts sont doubles avec le manque d’air. J’ai l’impression que l’espace mental se réduit, je n’ai d’espace que pour penser à A, B, C, D, E, F. A, je marche ; B, je respire ; C, la vue est belle ; D, mes proches m’accompagnent ; E, j’élabore mes projets futurs ; F, je ne mangerai pas de gâteau à ma fête. Au fur et à mesure que j’avance, les lettres se dissipent, l’espace se restreint et il ne reste que A, B, C et D - bientôt que A et D. Je marche. Mes proches m’accompagnent. Simon, mon amoureux, et Mamie, défunte, je les sens dans mon bâton gauche. Papi, défunt, je le sens dans mon bâton droit. Ils sont la force qui m’aident à avancer. Je répète leurs noms tel un mantra, pendant deux heures. Huit heures plus tard, j’arrive au sommet ! Extase totale. Tout à coup, l’espace mental s’agrandit de A à J (pas jusqu’à T, on est quand même à plus de 6 000 mètres d’altitude !). Manlio est déjà là, Maiko et Miguel arrivent peu après. Y Diego ? Il marchait avec Miguel. Il est resté plus bas, il a eu un petit malaise. « Todo bien ». Mais l’altitude lui a rentré dedans. Ça arrive. Je célèbre donc mon anniversaire avec une canne de thon et les poètes qui me chantent Feliz Cumpleaños. Je ne vous recommande pas de manger une canne de thon à 6 100 mètres. Sans commentaires. C’était ma dernière à vie, promis. « Nunca más ». La descente se fait plutôt rapidement. En cinq heures, nous sommes en bas, le nez brulé (évidemment), le cœur rempli et accompli. Mon aventure pourrait s’arrêter ici, j’en serais comblée. De retour au base camp, c’est dodo directo, après mon clasico-classique quinoa. Plus de thon, c’est non. Accompagnée de mes proches en pensée, je me sens plus connectée que jamais, je sens les énergies. Ils sont tous avec moi, ceux qui sont encore en vie et ceux qui sont partis. On est tous montés au sommet. C’est vous qui m’avez donné la force d’avancer. J’envoie cet amour dans l’univers. Bonne nuit.Vendredi, journée de repos, yoga, thermes, bronzette, planification. Chicos, on va devoir monter lundi. Les gros yeux. Ils continuent de patauger. Le pronostic s’empire, la tempête devrait arriver mardi. Un moment de silence. À notre campement de base, à Laguna Verde, il y avait deux groupes et ils sont partis. On est seuls à nouveau. J’ai oublié de spécifier que la veille, on a croisé un seul couple au volcan San Francisco. On commence à calculer les rations. On va manquer d’eau. Maiko, c’est le chauffeur. Il conduit une Toyota et c’est un homme tout-terrain expérimenté. On part donc à la recherche d’eau. Quelqu’un nous a dit que derrière la montagne, il y a une butte et ça tourne à gauche. Puis, derrière la rivière, il y a un tuyau qui sort. Yep ! Donc, c’est avec cette information qu’on part à la recherche d’eau. Deux heures plus tard, on trouve enfin cette oasis d’eau dans le désert et comme de fait, un tuyau sort étrangement de la montagne et déverse de l’eau. On remplit trois bidons. Ça ne sera pas de l’eau potable, mais bien pour cuisiner et laver.L’aventure se refroidit. Samedi, on monte en voiture à 5 300 mètres, campement Atacama. On est rendus bien acclimatés, mais les vents sont violents et il commence un peu à neiger. On s’endort à huit heures, le rêve. Le lendemain matin, on se réveille avec la vue d’Ojos, au loin. Ce volcan nous parle, nous attire vers lui. Cette sensation de conquête nous rend fébriles, on a envie de courir jusqu’en haut. On rencontre des Argentins, un groupe organisé de montagnards venus y faire l’ascension également. « Martes », ils monteront mardi. Je leur dis que selon le pronostic, la tempête arrive mardi. Selon leurs sources, la tempête arrive mercredi. Ils préfèrent attendre et être plus acclimatés. Je regarde Ojos, au loin, dans les yeux… lundi. On montera lundi, même si on sera les seuls.

14h00, les p’tits sont re-re-re-pactés et on marche vers le refuge Tejos, à 5 800 mètres d’altitude, où l’on passera la nuit. Maiko doit monter avec la voiture, qui transportera l’entièreté de notre stock. Il s’agit d’un chemin fait d’un mélange de sable et de pierres et, avec l’altitude, peu de voitures arrivent à monter. La veille, des Argentins ont dû faire demi-tour et monter le tout à pied, la voiture n’a pas pu passer la première pente, mais Maiko, c’est un homme tout-terrain. On mettra trois heures environ pour parcourir environ cinq kilomètres. Lentement, mais sûrement. Arrivés au refuge, mission provisions ; on cuisine et on prépare nos collations pour la grande ascension du lendemain. Le lever est prévu à quatre heures du matin. On estime qu’on marchera 10 heures au total. On est les seuls dans ce petit refuge fait de containers, où des lits superposés et des tables remplissent l’espace. C’est très rudimentaire, mais on aime ça, c’est simple. On arrive à se tenir au chaud avec les infusions d’herbes : chachacoma, une herbe des Andes qui est sensée aider pour le mal des montagnes. On mange à notre faim, mais pas trop non plus, car ce n’est pas recommandé trop manger en altitude puisque la digestion est plus lente.On prépare notre sac pour le lendemain : crampons, piolet, casque, harnais, tout l’équipement d’escalade, casque, première, deuxième et troisième couche, bas de rechange, walkie-talkie, Inreach satellite, lunettes de ski, tuque, manteau de plume, cache-cou, deux paires de mitaines, pantalons imperméables, premiers soins, hots pads, trois litres d’eau, collations. Je mets tous les vêtements que j’utiliserai le lendemain dans mon sac de couchage pour les réchauffer pendant la nuit, car dans le refuge, il fait très froid.

Quatre heures, le réveil sonne. « Je n’ai pas dormi », c’est ce que je me dis en me réveillant. Serait-ce réellement le cas ? C’est mon impression, en tout cas ! Dormir en altitude, c’est difficile dû au manque d’oxygène. Cependant, je ressens peu la fatigue, c’est l’adrénaline qui prend le dessus et je suis la première sortie de mon sac de couchage. C’est glacial. Il doit faire - 10 degrés Celsius dans le refuge. On se prépare rapidement, on fait bouillir de l’eau pour se réchauffer un peu et c’est parti. Cinq heures trente, départ du refuge. On avance à petits pas, pour ne pas s’épuiser. On a toutes nos couches, il fait -20. On suit le chemin sur un GPS. Il est assez facile à trouver, bien que ça soit la nuit. Le chemin est visible les premiers kilomètres, mais rapidement, il s’efface lorsqu’il commence à y avoir plus de neige. Peu de temps après notre départ, nous assistons au lever du soleil. C’est un spectacle magnifique : le ciel est une œuvre d’art peinte de rouge, de rose, de jaune, de violet et de bleu. Nous sommes les seuls sur le volcan, on a l’impression d’être seuls au monde, rien d’autre n'existe que ce moment présent. Remplis d’énergie, on continue notre montée. On mettra quatre heures avant de devoir mettre nos crampons. Des vents de 20 à 30 km/h nous accompagnent, ça va. Il fait froid, environ -25, mais comme nous sommes en constant mouvement, ça va. On s’arrête peu, afin de ne pas perdre de forces et de ne pas congeler. Il faut avancer. Lentement, mais sûrement. On fait des zig-zags pour monter le volcan, les crampons s’enfoncent bien dans la neige, ce n’est pas trop glissant. Notre grand défi : l’altitude. Nous sentons le manque d’air s’accentuer à mesure que l’on monte. Chaque pas est un défi.Persévérance et détermination : je répète encore ces mots tel un mantra pendant des heures. Je me connecte à moi-même et à mes proches. C’est le retour du A,B,C,D. A : j’existe. C’est un voyage astral qui débute. J’avance sans réfléchir. Dix heures plus tard, j’atteins le sommet, le cratère du volcan. La joie est indescriptible. C’est une joie pure, seulement exister et respirer. Avoir atteint le plus haut sommet du Chili, le plus haut volcan d’Amérique du Sud. Je m’étends sur le sol et je connecte avec l’âme du volcan. Je reste inerte pendant 30 minutes. J’arrive à respirer normalement, je ne ressens plus le froid, ni la douleur. Je n’ai même pas faim. Notre cordée est la seule à avoir fait l’ascension en ce lundi 13 mars. La journée est incroyable, pas un seul nuage, un petit vent et les -25 degrés sont tolérables avec nos habits chauds. On n’aurait pas pu désirer mieux comme journée d’expédition. Merci, maman, pour les rapports météorologiques.

On doit redescendre. J’y serais restée plus longtemps. Il est déjà 18 heures et bientôt, ce sera la pénombre. On remet les crampons et on entame notre descente. On mettra quatre heures à redescendre. Durant la première partie, il s’agit du cône du volcan, cette grande surface lisse et pentue tapissée de neige. Je me laisse glisser avec les crampons comme des skis, c’est le bonheur total.

De retour au refuge, je mange une barre de protéine, bois un litre d’eau et vais directement au lit, dans mon sac de couchage, me réchauffer et m’endormir. Je rêverai du volcan et de cette connexion astrale avec l’univers.

On descend de 5 824 mètres du refugio Tejos à 0 mètre, Bahia Iglesias, une plage à quelques heures de la montagne. On dormira là pour la nuit et le lendemain, nous retournerons à Santiago. Je marche dans les rues et j’ai l’impression de flotter, j’ai du mal à me centrer et à me sentir dans mon corps : je suis en hyperoxygénation. En fait, on a tellement manqué d’oxygène qu’on a produit plus de globules rouges pour attraper plus de molécules de CO2. Ces globules rouges resteront dans notre sang environ deux semaines. Résultat : on a trop d’oxygène ! Pendant les deux semaines qui suivent, je me sens comme dans le film « Limitless », mon cerveau roulait à 200 km/h, j’étais productive, créative et heureuse. Je n’ai eu aucune douleur musculaire et pas de fatigue accumulée. Deux jours plus tard, on était de retour en montagne pour notre entraînement quotidien, comme si de rien était, avec toute l’énergie de l’hyperoxygénation.

Une expérience inoubliable, qui m’a changée à tout jamais. Une expérience spirituelle de connexion avec moi-même et l’univers. Une expérience de dépassement de soi qui ouvre la porte à de nouveaux défis. Je planifie maintenant monter les sommets dépassant les 8 000 mètres au Népal d’ici deux ans. L’aventure Ojos del Salado m’a surtout appris sur le pouvoir du mental. C’est par la force de mes pensées que je suis arrivée au sommet, en connectant avec moi-même et en persévérant. Deux heures avant d’atteindre le sommet, je n’en pouvais plus, j’avais du mal à respirer, j’étais exténuée. Je me retourne vers un des gars et je me mets à pleurer. « Tranquila, el dolor es psicologico ». Bien qu’à ce moment-là, c’était la dernière chose que j’avais envie d’entendre, il avait raison. Une grande partie de la douleur est psychologique, que ce soit une douleur physique ou mentale, et nous avons le pouvoir de ressentir ou non cette douleur. Nous sommes maîtres de notre vie et de nos choix. Nous vivons dans le monde que nous créons, il faut seulement croire en soi.Merci, Ojos.

Kali-Anne Monneret

 

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