Suite à l’article: Comment bien se préparer pour un lever de soleil en montagne, j’ai décidé, avec des amis, de tester les conseils donnés par l’auteure Roxanne LeBel-Chouinard et de nous aventurer à la station touristique de Stoneham. Étant un centre de ski que nous connaissons bien, il nous semblait être l’endroit idéal pour s'aventurer avec nos lampes frontales. C’est alors, le 19 février à 5h30, avec un ciel étoilé et une température douce, que nous avons commencé l'ascension.
Sachant que nous avions environ 1h15 avant le lever du soleil, nous avons emprunté la montée La Caillou. Une randonnée considérée intermédiaire, bien indiquée par des panneaux, avec un dénivelé de 388 mètres et une longueur de 2 kilomètres, qui nous a donné quelques difficultés avec la neige tombée dans les derniers jours. En effet, comme en randonnée pédestre, il est plus exigeant de faire une montée lorsque les sentiers ne sont pas tapés. Le premier skieur ouvre le chemin pour en faire bénéficier les suivants qui n’auront qu’à suivre les traces et glisser dessus. Il est important, lors des moments plus à pic, de faire de plus petits pas puisque les peaux ont moins d'adhérence. Cela pourrait occasionner un manque de friction, donc une glissade vers l’arrière pour ensuite finir par une chute. Malgré quelques embûches, nous nous sommes rendus au sommet à temps pour le lever du soleil.
Pour profiter du lever du jour au maximum, la première chose à faire est de changer notre linge humide et mettre nos vêtements de rechange afin de ne pas prendre froid. N’ayant pas de chalet au sommet de la montagne, nous devions faire cela à l’extérieur. Un coup sec, nous avons pu profiter pleinement du moment pour prendre des photos, s’installer et se faire un café en contemplant le paysage. Une fois satisfait, nous enlevons les peaux et nous descendons.
Damée la veille, la piste La Grand Virée était tout simplement parfaite. Puisque le centre de ski n’était pas encore ouvert, nous étions les premiers à la dévaler. Constituée de trois sommets, la station touristique de Stoneham nous offre 2 randonnées sur des versants différents. Nous avons choisi cette piste puisqu’elle nous mène à La Laurentienne pour se rendre à la prochaine montée.
L’Érablière est une randonnée de la même distance et aussi bien indiqué que La Caillou. Un dénivelé de 341 mètres, moins technique et surtout comportant moins de sections à pic, elle est, selon moi, beaucoup plus facile que notre première montée. Les ascensions durent en moyenne entre 45 à 60 minutes tout dépendant de la vitesse à laquelle vous allez. Au sommet de L’Érablière, il y a beaucoup de pistes offertes à vous et aussi de toutes les difficultés. Nous voulions faire un sous-bois et profiter de la neige tombée dernièrement pour faire nos propres traces. La descente choisie, La Sapinière, conduit ensuite sur La Laurentienne et puis finit dans La Grande Virée. Malheureusement, plusieurs personnes étaient passées la veille, donc plus de poudreuse pour nous dans le bois. C’est le désavantage de la randonnée alpine en station. Somme toute, nous avons fait le bon choix puisque le sous-bois était très beau et encore assez enneigé pour ne pas frapper aucune roche sous nos skis.
Finalement, l’expérience fut très enrichissante et très plaisante. Un beau lever de soleil avec peu de nuages, une température clémente pour ne pas avoir ni trop chaud, ni trop froid, deux belles montées et deux belles descentes complètent notre randonnée matinale. Un gros merci à mes amis David et Thomas de me suivre dans mes aventures hors de l’ordinaire. Merci aussi à Roxanne LeBel-Chouinard pour ses conseils très utiles donnés dans son article.